Briollay, dimanche 29 août,
LA GENNI'ALE
il est 7h20, il fait à peine 11° à peine
Déjà sur le parking, Lolo, Sylvain, Thierry et Damien attendent les retardataires, Luc, Max, puis moi. Mais Luc et Max file chez le Boss, Bertrand, qui a subit un dégât des eaux dans la nuit, et du coup, la sortie est compromise pour lui, plus par dépit car les faits sont là.
Du coup, nous partons en convoi direction Gennes, une fois avoir récupéré les flyers de la RNB.
Arrivé sur place, chacun se prépare, plus ou moins en silence, Luc pète la forme et anime le parking, Max peste après son père qui ne lui a pas entretenu son spad,
En route pour les inscriptions, où le choix du circuit est crucial, 15, 30, 40, 50 ou 70 km mais pas rédibitoire, car les circuits ont des parties communes, et il est possible de couper court en cas de défaillance. Un p’tit café, et nous voilà parti pour notre sortie dominicale.
Luc s’envole pour 70 Km, faut pas trainer, Thierry et Sylvain enquille sur le 40, Max, Damien, Lolo et moi sur le 50.
Dès les premiers kilomètres, le parcours est ponctué de singletrack dans les bois où l’on prend plaisir à slalomer entre les arbres, franchir ou éviter les racines et les roches affleurantes. Pour l’instant, le parcours est assez plat, et cela permet de ne pas se cramer trop vite. Par contre, on se retrouve parfois en file indienne et il faut anticiper les dépassements dès que possible pour garder son rythme. Le 50 km propose une petite boucle avec une côte interminable suivi d’une descente piégeuse.
Puis au km 22, premier ravito, je rejoins Max qui a su sauter un groupe et filer devant, puis arrive Damien. Pas de Lolo en vue, nous repartons en direction de la montée infernale annoncée au km 27, mais dès la sortie du ravito, il faut se remettre en jambe avec une autre montée pas piqué des vers où je parviens à me hisser sans poser pied à terre. Nous voilà face à la montée infernale, mais aucun de nous ne parviendra à monter. Tans pis, nous n’aurons le gros lot. Nous poursuivons et je sens que mes compagnons commencent à lâcher prise, et au gré d’une descente, plus personne dans mon sillage, je continue sur mon rythme, faut dire que c’est typiquement le genre de circuit on l’on ne voit pas les kilomètres passés car peu de chemin interminable, y a de quoi en perdre le nord, notamment dans une portion (typé Bois de Montreuil) où les organisateurs ont tracé 3 boucles qui me permettent de revoir à 2 occasions Max et Damien. Un peu plus loin, un bruit suspect me stoppe dans mon élan, il était temps, les vis de ma poignée de frein avant sont desserrées, et je suis comptant de ne pas en avoir perdu une, ouf. Un p’tit coup de torx et le tour et joué.
Le deuxième ravito est le bienvenu, car les forces diminuent et je prends le temps d’ingurgiter quelques pruneaux et de souffler un peu. Je commence à avoir quelques symptômes de crampette, aie, aie, aie….
Je repars seul, car pas de tigrou à l’horizon, mais 2 km plus loin, dès les premiers mètres de la montée terrible qui suit, c’est l’arrêt obligatoire, la crampe sournoise est là, 5 minutes d’arrêt obligatoire, et ça repart.
Finalement, je finis et j’arrive à 12h05 après 50 km à 17,3 de moyenne.
Petit à petit, Max arrive puis Damien, ne voyant pas Luc, ni Lolo, Damien et moi décidons de rentrer.
Julien était aussi de la partie, il a remonté Lolo, Max et Damien.
Cette rando porte bien son nom, elle est Genn’iale. Nous reviendrons, ne changez rien, le parcours de cette année était parfait, du pur, du vrai VTT.
A+
Eric