Dimanche 5 décembre
3°, ciel gris
Il est 8h50 quand je débarque au stade, bon dernier, faut que je m’reprenne… faut dire que j’habite à côté de Stéphane, contagieux peut être ? (Stef, si tu nous lis, mes amitiés, partagés par tous)
Sur place, Bertrand le cafetier qui ne roule pas et ne fait pas piscine non plus, bah alors….on se laisse aller ?
Plus Sylvain, Lolo, Olivier, Abdou, Luc et Patrick, qui après son retour difficile de dimanche dernier, ne baisse pas les bras, bravo.
Je me prépare vite fait, salue tout le monde et hop c’est parti direction le Lac de Maine.
Jusqu’à Ecouflant, je dirai que c’est l’échauffement même si déjà, le rythme parait élevé, une amorce de gruppetto s’organise car certains passages où la terre est plutôt câline (cf Bertrand), voir collante ressemble à une alerte à ne pas négliger, enfin j’me comprends ….
Direction la base nautique, puis l’observatoire, où Luc a semble t’il lâché du gaz, non, je rigole, il a été précédé par un troupeau de vache qui s’est lâché sans retenue.
On ne s’attarde pas. On passe sous le pont Jean Moulin et le chemin qui suit, défoncé par un 4x4, va voir son lot de chute (Olivier, Lolo, Abdou) alors que Luc et moi attendons du côté des péniches et nous posons des questions, que font ils ? Abdou nous rejoint et nous montre les nids de lapin (fait chaud sous le casque J ).
Lolo décide de traverser la Maine en empruntant le pont du tramway. On gravit les marches et c’est parti comme sur des rails surtout pour Abdou qui s’éclate le coude face à l’hôpital, distrait aujourd’hui, va falloir gérer, on n’est pas encore sur le retour…
On repart vers le Lac de Maine, puis on décide de passer le pont de chemin de fer avant Bouchemaine et de rentrer par l’ancien couvent de La Baumette. Mais avant d’y aller, une grosse difficulté nous attend, 10 mètres de dénivelé, j’me lance, suivi par Luc, puis un attroupement de gonzesse (soufflé par Luc, si si, ) se forme en haut de cette descente pourtant facile. On a beau les rassurer, les gazelles font dans leurs cuissards, la crise de rire…..
Finalement elles descendent toutes à pied, presque plus dangereux avec leurs talons aiguilles… J
Au couvent, on monte à droite, Luc s’envole mais pas pour longtemps, je le retrouve à terre, meurtri au poignet, un rocher a décidé de lui barrer le passage, faut passer gentiment, tu le sais pourtant, quand tu passes en force la nature se rebelle. Elle a même failli te le rendre au deuxième passage, il s’en est fallu de peu, quand on aime…
Direction la cathédrale et l’ascension des marches, je m’abstiens, douleur au genou et Olivier me tient compagnie, gagné par les crampes. On décide de rentrer par Cantenay, mal nous a pris, car dès le passage sous le pont de l’A11, on se rend compte que le retour va être pénible tellement le terrain est collant. Au bac, Sylvain remet un coup de pompe pour gérer sa crevaison lente. On repart, et au pont de Cantenay, les écarts sont importants, le gruppetto du départ a explosé. On fait une pause, Olivier arrive exténué, mais il faut encore rentrer sur Briollay, putain de dimanche...
Hop, il faut y aller, direction les bords de Sarthe, Olivier et Patrick décident de rentrer par la route, bien vu…
Pour les autres, c’est direction l’enfer, on a bien du mal à avancer sur le bord de La Sarthe recouvert d’une couche de glaise qui s’accumule sur les pneus jusqu’à bloquer les roues. Chacun y va de son petit dérapage, en vrai funambule. Arrivé en face de Noyant, Luc et moi décidons de rentrer par la route, car l’énergie dépensée nous fait craindre le retour le long de la rivière. On retrouve Patrick et Olivier sur la route de Briollay, et on finit la sortie ensemble, bien content que cela se termine, il est déjà tard.
Finalement, une sortie sans gros dénivelé mais pourtant éreintante, Patrick ne me contredira pas. Pour le gruppetto, à priori, quelques glissades incontrôlées ont jeté à terre quelques vttétistes désabusés.
Bilan : 47 Km à 17,3 de moyenne et pas mal de gamelles dont 2 bonnes pour Abdou suivi par Luc.
Pour ceux qui n’auront pas eu le courage de laver le VTT en rentrant, je pense qu’ils en ont chié 2000, car la glaise séchée, que du bonheur J
A+
Eric
et bon anniv a TITI