20 MAI 2012
Enfin dimanche matin, 7h et il ne pleut pas.
8h30, j’arrive au stade, personne, j’attends 5’, je vois enfin Christian au
bout de la rue.
Comme il n’a y plus de gobelet je repars chez moi, je croise Luc qui sort de
chez lui. A mon retour, il y a du monde d’arrivé, Christophe, Bertrand et
Olivier.
Un p’tit café, et en route, Bertrand et Olivier ont prévu de reconnaître les
alentours des Sablières pour le Raid, et nous, direction Le lac de Maine. Il
commence à tomber des gouttes.
Départ par la levée, puis on bifurque pour prendre le chemin en contrebas et
en direction des Sablières. Le rythme est soutenu, Luc et moi nous détachons
déjà. J’attends alors que Luc est déjà reparti alors que nos 4
accompagnateurs discutent le bout de gras. Enfin ils se séparent et je
repars avec Christian et Christophe, mais au bout de 100m, encore perdu. On
finit par tous se regrouper quand même. On file vers l’ancien chemin de halage en bordure de la Sarthe. Ce passage s’annonce périlleux, car
en grande partie recouvert de bois flotté déposés par les dernières crues.
Et comme ce bois est trempé par les pluies successives, on fait ce qu’on
peut, et c’est souvent le vtt qui dicte la direction. Luc en fait les frais
le premier, et pour ne pas le laisser seul, je me loupe une fois pour
avertissement avant de m’en mettre une aussi. On croise Bertrand et Oliver,
qui vont aussi en profiter pour faire quelques figures sans bobo.
Ensuite on poursuit sur les bords de Sarthe, où certains passages sont
détrempés, les mécaniques souffrent la terre colle partout. Du coup au pied
de la cathédrale, il faut rincer les vtt dans les bassins de la ville,
discrètement. On repart direction La Baumette, mais impossible de gravir la
côte, l’ardoise mouillée = verglas. La descente idem, on fait donc le tour,
et on poursuit pour traverser la Maine sur l’ex pont de chemin de fer par
lequel les Américains sont venus libérer Angers (merci non pas à Jean Paul
Olivier, mais à Christian pour l’info historique).
Au bout du pont, Luc nous emmène visiter les quartiers de Bouchemaine et
Pruniers et les belles demeures qui y sont implantées. Pendant ce temps là,
la pluie s’est invitée et tombe maintenant en continu. On redescend au lac
de Maine par le camping puis on regagne Angers. Luc roule d’un œil, l’autre
a pris l’eau qui ruisselle de son casque.
On rentre finalement par Ecouflant et les Sablières, le terrain est encore
plus détrempé qu’à l’aller, mais moins collant de fait.
Luc et moi arrivons les premiers après 44 km à 19,1 de moy, nous ne voyons pas arriver nos 2 accompagnateurs, mais nous sommes trempés gainés et
décidons de rentrer pour ne pas attraper froid.
A+
Eric