Salut, Voici un résumé de la Lyon Free VTT. Dimanche 16 septembre, 5h45, il est l’heure de se lever pour moi , douche, p’tit dej, prépa et à 6h30 direction Lyon 9ième chez la fille de Thierry où sont nos VTT. Petit checkup, on a tout, l’appareil photo, du moins pour moi J, les manchettes car à cette heure ci il ne fait que 9°, donc on est prêt pour rejoindre le parc de Gerland situé à 10 km de là, histoire de se chauffer un peu. On entame donc notre première traversée de Lyon et on repère par la même occasion des portions de la rando et les commissaires qui commencent à baliser leurs secteurs. On traverse la Saône puis le Rhône et on reprend les quais jusqu’au parc de Gerland où déjà beaucoup de participants sont arrivés. Au total, l’organisation a enregistré 9842 participants => 3440 Vttistes sur le 55km Expert, 3502 Vttistes sur le 35 Km Sportif et 2900 Vttistes sur le 23 Km Découvertes. Après quelques minutes à tourner dans l’aire d’accueil, on se dirige vers la zone de départ, où sont déjà massés bons nombres de concurrent. Mince, on voulait partir devant pour ne pas être gêné, mais ils ont eu la même idée…. 7h45, l’organisation lâche les premiers participants par vague de 20/25 toutes les 10 secondes pour fluidifier la rando. Nous partons enfin à 8h05, en laissant encore un grand nombre de vttistes derrière nous. Au bout de quelques mètres, on rentre dans le Palais des Sports (idem Paris Bercy en plus petit) puis on enchaine par le stade Gerland, fief de l’Olympic Lyonnais, avant de rejoindre les quais du Rhône. On s’était dit qu’on partirait pas trop vite compte tenu des difficultés attendues, mais difficile de ne pas rester sous les 25 km/h, avec l’enthousiasme qui nous gagne. Les jambes répondes bien, on en profite pour gagner des places, ce sera toujours ça de pris en vue des éventuels bouchons ‘’Lyonnais’’ J. On rentre dans le Parc de la Tête d’Or, et le circuit nous emmène faire un tour du mythique vélodrome construit en 1934 et qui a accueilli les championnats du monde sur piste en 1989. A la sortie du parc, on remonte les quais pour aller en direction du tunnel de la Croix Rousse, long de 1782m, il a été fermé à la circulation à l’occasion de cette rando. Légèrement en faux plat montant, cela n’empêche pas Titi de mettre une banderille, quelle mouche l’a piqué ?, gêné par d’autres concurrents je dois faire l’effort pour remonter, on roule à + de 40 comme aspiré dans le tunnel. Même sans voiture, ça pue néanmoins… A la sortie, un groupe de musiques pour donner du courage ou le tempo, animation prévue en haut de chaque montée de la rando. Cette traversée nous permet de passer du Rhône à la Saône que nous traversons avant d’attaquer la première difficulté, de taille, la montée de l’observance, genre montée du Moulin à Briollay, mais en lacets et bien plus longue. Mais on ne monte pas jusqu’en haut pour l’instant, ouf, on replonge pour faire un petit crochet dans le Fort de Vaise ouvert aux vélos exceptionnellement. Ensuite, le tracé nous amène à la rue de la Carrière (ruelle), petit boyau de 2 mètres de large séparé en son milieu par une rampe histoire d’aider les piétons à monter, car pour grimper, ça grimpe, et malheureusement, au bout d’une trentaine de mètres, les pieds à terre des concurrents au dessus de nous nous force à monter à pieds, mais pas sur qu’on n’y soit arriver nous même. En tous les cas, excellent pour l’étirement des tendons d’Achille J. Mais arrivé en haut, on retombe sur la montée de l’Observance qui nous amène finalement après de longs efforts au premier ravitaillement et au pied de la piste de descente VTT de la Sarra où est organisé une manche de l’Avalanche Cup. Ce fut aussi une piste de descente à ski synthétique à une époque. On profite donc pour recharger les batteries avant de se lancer dans la descente, où on a failli couper un autre gars en deux, et se mettre au tas par la même occasion, Y’en a qui mériterait des coup de pieds au cul. Ca se confirme, les descentes sont bien plus rapides et brèves que les montées, zut. En plus pas de remontée mécanique pour rejouer. On tourne à gauche dans une ruelle et c’est parti pour notre première descente de marche sur environ 200m, merci les suspensions. Mais voilà, une fois en bas, faut se résoudre à l’idée que l’on va devoir remonter, et le morceau suivant n’est autre que le chemin du Rosaire qui monte à la Basilique de Fourvières, quelques 110 m plus haut. Le chemin monte en lacets, et j’ai bien cru que j’allais poser pied à terre, mais une concurrente devant moi me donne la force de poursuivre, et j’arrive à trouver un rythme me permettant de la suivre puis la dépasser avant le sommet, yessssssssssssssss. Malheureusement, dans cette montée, un vttiste git au sol entouré par un commissaire et d’autres vttistes, on apprendra ensuite à l’arrivée qu’il a fait un malaise cardiaque qui aura été fatal pour lui (62 ans et participant assidu à cette rando). Ca jette un froid. De notre côté, on en profite pour faire quelques photos et on repart en direction du magnifique théâtre Gallo Romains. Ensuite, on poursuit par une descente dans une rue où on monte à plus de 60 km/h, le freinage au bas laisse planer une odeur de plaquette de frein bien allumée. On longe maintenant les quais de Saône pour rejoindre l’île Barbe où nous attend le second ravito, mais avant l’organisation a prévu un p’tit coup de cul bien raide où il faut slalomer entre les autres vttistes en galère pour ne pas poser pied à terre. Je m’en sors bien, car devant moi, la chute collective n’était pas loin. Titi monte à son rythme et passe aussi sans encombre. On profite du second ravito, bien achalandé et on repart sur l’autre rive de la Saône, mais pas pour longtemps. On enchaîne par la rue du Bois de la Caille, et on rentre dans le bois à flanc de colline pour une nouvelle ascension en singletrack à la queue leu leu, puis on rentre dans différents petits parcs escarpés où un coup faut monter ou descendre. Ensuite, on reprend quelques rues qui nous amène au pied de la montée infernale, le chemin du vallon, où je poserai pied à terre à la moitié qui me semblait être le sommet mais une courbe me cachait l’autre moitié L. Faut dire que le pourcentage est de 22%, et même si avec le 22x32 ça se monte, y a un moment où la chaudière implose. Titi pose le pied aussi. Ensuite, on se tape une nouvelle série de marche (Orangina J ) encore plus longues où les bras, les jambes sont soumis à rude épreuve. Le casque rebondit sur le crâne, les lunettes sautent sur le nez, les yeux dans leurs orbites, ça décolle la pulpe…. Malheureusement, notre parcours rejoint maintenant les 2 autres parcours en ville et là, achtoung, car faut gérer les familles et les réactions de celles-ci lors des dépassements. Le parcours nous amène maintenant dans le parking des Célestins où on attrape le tournis en descendant les 8 niveaux en colimaçon puis en remontant à l’envers dans la spirale extérieure. Tout le monde gueule dans le parking qui résonne, et qui pue aussi les échappements. Ensuite, 3ième ravito pour nous place Bellecour avec un groupe de tambours brésiliens aux couleurs du club, on n’hésite pas, clic clac kodak. On repart pour notre dernier tronçon en direction du parc Gerland en slalomant entre les familles et autres randonneurs en faisant bien attention. On passe dans le quartier de la Confluence où un centre commercial flambant neuf vient d’être construit. Notre parcours nous amène jusqu’à la pointe du même nom où se mêle les eaux du Rhône et de la Saône. Encore quelques kilomètres, et nous voilà arrivé. Il est 11h20, on a roulé à plus de 18 de moy. On se restaure, un RedBull offert gracieusement par une représentante de la marque, un sandwich accompagner d’un rosé. Après on attend le ravitaillement pour le pique nique préparé par les Varutti. Il nous restera 10 km pour rentrer après le pique nique. Au total 74 km parcourus sur la journée. Voilà , avis aux amateurs pour l’édition 2013 ….. A+ Eric pendant ce temps la 12 des autres compagnons faisaient un petit tour sur angers via la cathedrale pour se maintenir en forme