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Dimanche 3 novembre
Vent soutenu, temps frais mais pas de pluie au programme, ouf.
Je retrouve au local : Christian, Luc, Patrick, Bruno, Stéphane Paul, son
fils Tristan, Greg, Abdou et son nouveau Scott Spark monté vendredi.
C'est donc à 9 que nous partons en direction des bois de Bauné. Mais déjà au
bout de quelques kilomètres, le groupe s'étire et malgré plusieurs pauses,
fini par éclater. C'est Abdou qui lâche le premier, n'ayant pas pris le soin
de régler la hauteur de sa tige de selle, il a mal aux jambes ... L De fait,
il préfère continuer seul et peaufiner ses réglages.
Déjà le constat que l'on peut faire est que c'est fini de rouler sur des
chemins durs, les pluies abondantes de ces derniers jours ont contribuées au
ramollissement général, et cela se ressent, faut puiser dans les ressources
pour s'extirper de certains passages collants. D'un autre côté, il y a du
pilotage, et c'est aussi agréable de trouver les bonnes lignes, de rattraper
la roue avant qui se dérobe et anticiper le bon rapport pour passer sans
encombre.
Arrivé à la RN 23 à Corzé, on n'est plus que 4, on attend un peu, beaucoup,
impatiemment, mais personne. Luc remonte et retrouve Kiki et Bruno, mais pas
de Pat, ni Greg.
On file donc, Luc en profite pour nous emmener à son tas de bois, il avait orienté la sortie pour ça ou bien J...
Là je reçois un appel de Pat, Greg a crevé et voilà pourquoi ils
n'arrivaient pas. Et avec le vent pas facile d'entendre le tel caché dans le
Camelback, j'ai loupé les appels précédents, sorry.
Nous voilà dons dans les bois, où on avancent à bon train, Tristan a semble-t-il fait une petite chute, et a percé le cuissard et le cuir du genou, ça saigne un peu.
On enchaine les chemins, Luc au loin, et nous derrière, jusqu'à ce que Kiki
se jette au sol devant Bruno et moi qui l'évitons de justesse, maudit
branche ou faute d'inattention, le genou a mangé aussi.
On repart, et on entame le retour, et là le vent est bien présent, faut
appuyer sur les pédales.
En longeant l'autoroute après un regroupement, Luc et Tristan mettent la
sauce, tout le monde suit et là, les guidons se touchent, Je vois Luc faire
une embardée et s'exploser heureusement sur le talus, car on était à 41 km/h
et sur le bitume, les conséquences auraient pu être plus dramatiques. En
tous les cas, son casque peut en témoigner, il ne lui manque que la parole
et un morceau cassé dans la gamelle. Le Lucos est un peu sonné, mais on ne
l'achève pas car il est encore conscient et que c'est lui le GPS pour nous
ramener J.
Encore heureux que personne derrière ne soit pris dans la chute, car on
aurait pu tous y aller.
On repart donc et Luc qui va déjà mieux propose un p'tit remontant chez ses
parents à Villevêque, où l'accueil est toujours agréable, rosé, café, p'tit
Lu, merci à eux.
On traverse le Loir et retour via les bord de rivière côté Soucelles où
Tristan s'en remet une petite, glisse des 2 roues dans un virage rendu gras
par les feuilles.
Arrivé au pont TGV, je commence à saluer mes compagnons pour remonter vers
chez moi, mais Luc insiste pour payer l'apéro. Mais comme j'ai de la
volonté, je finis par céder pour ne pas le froisser.
Du coup, on refait la sortie et toutes les péripéties de cette matinée qui
finit bien finalement.
Voilà à mon compteur 47 km à 21,2 de moy et 4 chutes répertoriées
Eric
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