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Nocturne Cycles Plein Air |
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Rando Nocturne de Cycles Plein Air
Samedi 23 mars 2013
Chalonnes/Loire
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Ce week-end, Cycles Plein Air organisait ses essais VTT ainsi qu'une rando nocturne sur Chalonnes/Loire. C'est leur 4ème édition, et pour une fois, il fait très beau. Yoann nous dira qu'il est satisfait de la météo car c'est la 1ere année qu'ils ont un beau temps comme ça. Nous aurions d'ailleurs aimé avoir ce temps là, la semaine dernière pour notre RNB, nous aurions surement plus de monde.
Je monte en effet le porte-vélo sur l'attelage vers 15h sou un beau ciel, puis mon vélo tout propre. Je vais faire la rando avec Jean-Marc, un copain d'Anjou Rando VTT, je vais donc le chercher chez lui. Sur la route, j'appelle aussi Abdou pour voir comment on se retrouve.
Nous arrivons juste en même temps, vers 19h sur le spot de Plein Air. il fait très bon : 14°C, le ciel est dégagé.
On s'inscrit rapidement, la rando est gratuite, mais il y a un règlement et on aura un café et une brioche offerte au retour.
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Avec Abdou et Jean-Marc, on décide de partir plus tôt que tout le monde pour arriver tôt. On démarre en suite en suivant le fléchage. Ces flèches nous rappellent quelque chose d'ailleurs ; le parcours était d'ailleurs très bien fléché, très agréable à suivre.
Mais rapidement, en fait avant le 1er km, et dès la première cote, les difficultés commencent : une putain de cote bien pentue et pleine de rocher. Très difficile de monter en pédalant. Abdou décide de la monter à pied. Jean-Marc et moi, on décide de faire les malins et de continuer d'appuyer sur les pédales.
Et là, c'est le drame : ma chaine casse d'un coup ! Putain je pense alors à la prophétie de Luc. A peine commencée, il va falloir abandonner cette rando ? Pas question ! JM sort un "dérive-chaine" et on commence à démonter. Mais on en bave à remettre le rivet en place, car on l'a trop sorti.
Pendant ce temps, la nuit est complètement tombée et les autres participants passent devant nous... à pied.
Personne ne s'arrete pour nous donner un coup de main ou proposer de l'aide. Sauf 1, un gars super qui nous file un "maillon rapide" spécial 10 vitesses. J'y connais rien, mais le gars à l'habitude et en moins de 20 secondes, il a remis la chaine en état. Merci à ce Mc Gyver du VTT. On découvrira que c'est lui qui a déjà dépanné Abdou sur 2 autres randos.
En attendant, j'ai appris plein de chose : mes ainés expérimentés m'avaient appris à toujours avoir une chambre à air dans le sac ; ce soir j'ai appris qu'il faut aussi un dérive-chaine et des maillons rapides. Et en plus, ce soir, JE SAIS REPARER UNE CHAINE. Et pour ceux qui sauraient pas encore le faire, voici un petit tuto en cadeau.
Allez, c'est reparti, avec toujours un peu l'appréhension de casser de nouveau ma chaine, surtout quand ça force. D'autant que les gars m'ont dit qu'avec 4 maillons en moins, il ne faut surtout par croiserla chaine ! Comme dans le film Ghostbusters "croiser les effluves, c'est mal !", là aussi, croiser la chaine, c'est mal !
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le fléchage du parcours
la lune est magnifique
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On enchaine sur des sentiers le long des vignobles. En gros, c'est comme le faux-plat derrière chez Stéphane, mais en pire : de la vraie soupe bien liquide, on mouline, mais on avance pas beaucoup. Et sur Briollay, on n'en avait qu'une comme ça sur le parcours, mais là, c'est tout le temps.
Heureusement, il y a des superbes descentes à faire. Dans le noir, c'est super. Merci d'ailleurs à Lolo de m'avoir prêter sa lumière digne des 4x4 de Safari, avec ça, je vois super bien pour faire les descentes sans trop utiliser les freins. Là je m'éclate grave !
L'ambiance est superbe. De temps en temps, on aperçoit des procession des lucioles un peu plus loin : ce sont les VTT qui remontent un chemin. Le ciel est très dégagé, on a une superbe lune et un ciel étoilé magnifique. On a aussi de superbes panoramique sur les alentours, les villages au loin éclairés.
En plus, l'air est chaud : sur les points hauts, on sent un vent chaud agréable et l'odeur printanière des premières jonquilles et crocus qu'on aperçoit le long des sentiers.
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Sur chalonnes, on peut dire qu'il y a du dénivelé, ça descend bien, mais ça remonte aussi dur. Et là, c'est une autre histoire. Au début, on arrive à les remonter. |
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Mais à partir du moment où on a du franchir un gué, ça s'est bien corsé : déjà, pour ressortir du ruisseau glacé, avec des "marches d'escaliers" en gadoue qui glissent, c'est super pratique, mais en plus, dorénavant, les cotes seront de vrais cotes de malades. Et là, c'est de plus en plus dur de les faire sur le vélo.
Parfois, j'ai honte de les faire à pied, mais je constate que les gars devant moi font pareil et ceux derrière moi aussi. Alors ça va mieux.
En tout cas, je suis fier d'avoir fait toutes les descentes toujours sur mon vélo, alors que certains préféraient poser le pied à terre pour les descendre.
Faut dire aussi, que pour certaines, je me suis dit que j'étais pas sur de les faire de jour. Et ouais, de nuit, on voit pas grand chose, mais sur que de jour, on n'oserais pas toujours. Notamment sur le chemin étroit en pente où on ne voit que le vide sur sa droite, là, je faisais pas le malin. |
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La faim se fait sentir. J'ai pas mangé avant de partir et là, ça commence à se faire sentir. Plus ça ira, plus j'aurais fin. Et ça sent le barbecue de saucisses. Ah les enfoirés qui nous laissent juste cette bonne odeur.
il est temps d'arriver, mais il reste encore 8km. Encore ! Et ouais. On croise un gars qui a pété son moteur electrique sur moyeux arrière du VTT. Et l'odeur du barbecue qui continue, ça déconcentre pour pédaler ça. |
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La dernière descente est géniale ! ça tourne dans tous les sens et il faut bien controler sa direction. A l'arrivé, on prèfère se payer un bon vin chaud (1.5€) plutôt que le café offert. On débriefe du parcours, du flechage, c'était super. On remet les vélos sur le porte-vélo et on s'habille vite fait, tout humide à 4°C vers 23h30 après avoir salué Abdou.
On termine chez Jean-Marc avec un bon pot-au-feu après minuit, ça fait trop du bien. Ensuite, retour sur Briollay bien épuisé, la douche, se sera pour demain, tant pis.
Voilà, il reste à nettoyer le vélo qui est bien crado. Je passerai près d'1h à tout nettoyer dimanche après-midi.
Je suis bon maintenant à changer les pignons de dérailleurs et la chaine. En tout cas, on s'est vraiment bien marré sur cette rando, à refaire.
Sur que j'y retourne l'an prochain
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