Tribulations d’un vététiste de Briollay sur un vélo de route :

 Les vacances sont terminées, je vous fais un petit résumé de mes aventures sur mon vélo de route lors de mon voyage en Corse.

Arrivée le 25 juin 2013 à 22 heures à Ajaccio.

Le lendemain après-midi, une fois sur Bastia, je fais une sortie d'entraînement autour du joli village de Prunelli di Casacconi, situé sur les hauteurs de la Castagniccia. Ce qui m’a permis de faire une petite reconnaissance dans les montagnes Corse de 70 kilomètres à une moyenne de 29 km/h, en 2 heures 20, histoire de me chauffer avant l’étape du tour.

Le vendredi 28 juin 2013, la veille du départ en Corse du 100^ème Tour de France, je me lance sur la deuxième étape Bastia / Ajaccio. Je démarre le matin vers 9 h 30, sous le soleil avec une température avoisinant les 28 degrés. J’emprunte l’itinéraire des coureurs vers Cazamozza, je m’élance vers l’intérieur de l’île de beauté en direction de Ponte Leccia, pour attaquer à la sortie de Corte, la première difficulté : le col de Bellagranajo. A mi chemin du col, Pascaline me rattrape (mais elle en voiture), j’en profite pour faire une petite photo.

Après cette courte pose, je me dirige vers Venaco, toujours avec le soleil. Par contre, dans la descente de Vivario, le temps se couvre et une petite bruine commence à se faire sentir. Evidemment, l’attaque du col de la Serra à la sortie de Vivario, endroit avec les plus forts pourcentages, se déroulera sous la pluie.

 Par la suite, je redescends vers Tattone (on prononce tâtonner, village de naissance de Gilbert Montagné, ce n’ai pas vrai c’est une blague !!!). Puis remontée vers le col de Vizzavona à 1163 mètres, en fin de compte une ascension pas si facile à négocier, surtout les trois derniers kilomètres. Heureusement, Pascaline m’attendait en haut du col où la pluie redoublait d’intensité et une température de 11 degrés. Petit arrêt, le temps de me ravitailler, d’enfiler un maillot sec et un petit poncho imperméable, pour me lancer dans la descente vers Ajaccio. Cette descente que je rêvais tellement de faire à fond, c’est sur les freins et un sol super glissant qu’elle allait se dérouler. A chaque virage, j’étais hyper tendu et ce jusqu’au village de Bocognano (lieu de naissance de Pierre Cangioni, journaliste, c’est la vérité ce coup là !!!). N’arrivant plus à voir la route, tellement des trombes d’eau m’aveuglaient, je décidais de faire un petit arrêt sous un abri.

Une fois le déluge un peu calmé, je repris la direction d’Ajaccio par la plaine de Péri, à environ 20 kilomètres de l’arrivée, la météo s’améliorait, ce qui me permettait d’enlever mon poncho.Dernière bosse dans Ajaccio, la côte de Salario, elle fait très mal aux jambes, je file vers les Sanguinaires à la Pointe de la Parata. Il y a quelques années, je rêvais de faire cette liaison Bastia-Ajaccio en vélo, et bien ca y est, c’est fait et que du bonheur ! ! !

Les 156 kilomètres en 6 heures à presque 26 km/h de moyenne, c’est beaucoup moins rapide que les coureurs du tour de France, mais j’espère renouveler cette étape un autre jour et sous le soleil du début jusqu’à la fin.

Le rendez-vous est donné à Pascaline vers 16 heures à la plage de « Marinella » à la sortie d’Ajaccio, où étant je range ma monture dans sa housse, ensuite dans la voiture et je plonge dans la grande bleue pour un petit bain bien mérité.

Le dimanche 30 juin 3013, avec mon frère de cœur, nous nous transportons à la sortie de Vivario pour regarder les coureurs escalader le col de la Serra. Bien installés sur nos petites chaises pliantes, avec le nécessaire pour faire un bon casse-croûte, nous assisterons à un spectacle grandiose.

Dans un premier temps, de nombreux cyclistes amateurs s’essayent sur ce parcours, et deviner qui voilà, hé bien oui, le grand, l’unique Mario Cipollini, exhibant son torse nu et son bronzage. Cf photos ci-dessous.

Ce fût une journée inoubliable.

Le lendemain, lundi 01 juillet 2013, départ d’Ajaccio de la 3^ème étape du tour de France, ce jour de fête et de ma fête également, j’en profite d’être sur place pour faire une petite balade auprès du village des coureurs.

Concernant le matériel, j’en prends plein les yeux, à chaque passage des coureurs un petit coucou s’impose, les Voeckler, Vichot et autres nous font un petit signe bien sympathique lors du parcours vers le registre de signatures pour le départ de l’étape, même l’ardoisière se prête au jeu et nous souhaite un bon retour sur le continent.

C’est la fin de mon périple en corse et grâce à cette illustration, je comprends mieux comment j’ai pu effectuer l’étape Bastia/Ajaccio.

Le jeudi 04 juillet de retour sur le continent, je pose mes valises chez un ami qui réside à Carpentras, il n’arrête pas de me parler du Mont Ventoux, situé à environ 15 Kms de chez lui. Mon sang ne fait qu’un tour, même si ce géant de la montagne n’était pas prévu à mon programme, je décide d’enfourcher mon Look KX light, avec mon pédalier 50X34 et un 27 dents à l’arrière dont je juge suffisant ce développement pour escalader le mont pelé.

 Par conséquent je m’élance de Carpentras pour atteindre Bédoin (sud) qui est la plus emblématique des ascensions et l'itinéraire le plus souvent emprunté par le Tour de France. À partir de la sortie du village, c'est 21,6 kilomètres et 1 610 mètres de dénivelé : facile jusqu'au virage de Saint-Estève, là où commence l'enfer, la pente se durcit pour atteindre une moyenne d'environ 10 % pendant presque 10 kms jusqu'au chalet Reynard. De là il reste 6 kms avec des cailloux à perte de vue et souvent un vent violent dans les derniers kilomètres. Si les quatre kilomètres qui suivent le chalet Reynard sont moins pentus que dans la forêt, les deux derniers offrent en revanche un final redoutable.

 Ce qui représente une sortie d’environ 75 kilomètres en 3 heures 30 à une moyenne de 21 km/h, dont la vitesse max de 83 km/h sera réalisée dans la descente bien sur.

Mes amitiés sportives à tous et à bientôt sur le VTT.

                                                                                                           VTiTi